Astrid Buehrle, un des membres fondateurs de notre revue, expose jusqu’au 11 février quelques-unes de ses peintures à la MJC Monplaisir à Lyon. Avec lucidité et expressivité, Astrid Buehrle projette sur la toile la présence au monde dans ce qu'elle a de désemparant.
Astrid Buehrle est profonde et sincère. Par son désir de renouer avec un art figuratif, elle se démarque de l’art contemporain s'égarant trop souvent dans un no man’s land de nébulosité et d'outrances. C'est pourquoi Astrid Buehrle peine-t-elle à voir apprécier son talent par les élites culturelles.
À ce sujet, une journaliste du grand quotidien de la région lyonnaise, Le Progrès, a quelque peu mélangé les serviettes et les torchons dans son article consacré à l'exposition d'Astrid Buehrle : « Ses influences seront à chercher plus volontiers du côté de Baudelaire et de Camus que de Kandinsky et autres peintres abstraits dans lesquels elle ne se reconnaît pas. » Or, au cours de son entretien, Astrid Buehrle n’a jamais évoqué Kandinsky et l’art abstrait, mais seulement l’art contemporain. L’art abstrait et l’art contemporain ne recouvrent pas la même chose : le premier a donné une nouvelle vie aux pinceaux, le deuxième, aux stylos (pour rédiger les notices indispensables à la compréhension des œuvres). Il est regrettable de les avoir confondus et ainsi prêtés à Astrid Buehrle des vues qui ne sont pas les siennes. Il fallait faire cette rectification.
Jean Ange
Pour découvrir le travail d’Astrid Buehrle : enfersartificiels.com.


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